Le syndrome canalaire du nerf sural est peu recherché devant des douleurs du mollet du sportif. Pourtant, il n’est pas si rare : dans une étude rétrospective effectuée sur 82 dossiers du CHU de Rennes, ces cas représentaient 35 % de l’ensemble des syndromes canalaires diagnostiqués.

Le plus souvent, il survient chez un adepte de la course à pied ou un footballeur, comme une douleur apparaissant plus ou moins brutalement à l’effort, en particulier lors d’une accélération, volontiers prise pour un accident musculaire. A l’examen, il existe fréquemment une hypoesthésie.

La cause en est vraisemblablement un étirement du nerf ou des blessures répétées de la cheville en inversion. Le traitement médical suffit habituellement, mais l’évolution est en moyenne de 9 mois.

RÉFÉRENCE
Pécourneau V et coll.: Syndrome canalaire du nerf sural révélé par la pratique sportive: à propos de 82 cas. 27e Congrès français de rhumatologie (Paris): 7-9 décembre 2014